L'endettement des gouvernements est aujourd'hui une arme pour imposer les réformes propres au capitalisme libéralisé, financiarisé et mondialisé.
Un document du FMI de novembre 2010 l'énonce sans détour : « les pressions des marchés pourraient réussir là où les autres approches ont échoué ».
Comme le montre dans ce livre François Chesnais, économiste, militant et spécialiste reconnu de la globalisation financière et de ses effets, il faut prendre cet avertissement très au sérieux.
Avec la crise financière, le piège de la dette publique se referme : L'impôt qui pèse principalement sur les revenus du travail assure le service de la dette et réalise, au-delà de toutes les espérances du capital, un transfert gigantesque de richesses vers les banques et les fonds de placement financiers aux dépens des salariés.
Aucun changement significatif de la répartition en faveur du travail ne pourra se faire sans toucher au service de la dette, donc à la dette elle-même.
La taxation des profits et des hauts revenus ne suffira pas aussi longtemps que cette composante essentielle du pouvoir du capital n'aura pas été supprimée.
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