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Pierre Bioncourt, en vacances à Bordeaux avec son amie Suzanne, reçoit une lettre lui donnant quelques détails sur les circonstances où l'un de ses amis, Claude Sorge, a trouvé la mort plusieurs années auparavant. Claude Sorge était lieutenant en Tunisie ; il a péri au cour d'une baignade sur une plage du golfe de Gabès. La lettre révèle aussi que quelques années plus tôt Claude Sorge avait eu un accident d'auto assez grave. Un certain docteur Praince, de Bordeaux, l'avait sauvé. En réalité Claude Sorge n'est pas mort ; il a déserté, et pas seulement déserté le régiment, mais son nom, sa vie, son être. Il tient maintenant un café-dancing dans un petit village du littoral corse, et s'appelle Sabatini. C'est là qu'un hasard – du moins Pierre le croira d'abord – les conduira lui et Suzanne. Le docteur Praince, qu'ils ont vu à Bordeaux, n'était pas sans savoir, lui, que Claude Sorge n'était pas mort, il savait même beaucoup d'autres choses, et ce n'est pas sans raison que Suzanne le haïra. Sabatini est beau ; cela lui est probablement égal ; sous ses apparences d'homme vigoureux et actif, on pressent un esprit lucide et une bien singulière méchanceté. Suzanne s'éprend de lui, comme l'avait prévu et souhaité le docteur Praince. Mais un accident d'auto mortel (un suicide ?) met Sabatini -Sorge au-delà de toute atteinte. Le docteur Praince viendra, afin d'effacer la dernière trace, brûler la croix de bois qui marquait sa tombe isolée (les villages corses n'ont pas de cimetière). Pierre se séparera de Suzanne et s'en ira en Amérique, non pas en fuyard, mais désigné (sans doute) pour la solitude. On verra, c'est possible, dans ce roman, une philosophie et surtout une critique de l'évasion.