« La majeure partie de ce livre est un journal intime écrit pendant les derniers jours de la France que nous connaissions et aimions tous. Il a tous les défauts et, du moins je l'espère, quelques-uns des mérites des ouvrages de ce genre. Il ne traite pas de l'effondrement militaire de la France, mais seulement de sa répercussion sur Paris. Le seul titre de ce journal à l'attention du public est peut-être sa sincérité. Le 10 mai, j'ai eu conscience de la grandeur tragique de l'heure, et je me suis mis à noter jour par jour ce que je voyais à Paris. L'issue finale de la résistance de la France ne m'apparut que trop clairement peu après l'invasion des Pays-Bas, et surtout après la percée sur la Meuse le 15 mai. »
A. Werth, Londres, septembre 1940
Ce « carnet d'un journaliste », écrit avec maestria, est préfacé par son fils, Nicolas Werth, grand spécialiste de l'histoire soviétique.
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