Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
We gebruiken cookies om:
De website vlot te laten werken, de beveiliging te verbeteren en fraude te voorkomen
Inzicht te krijgen in het gebruik van de website, om zo de inhoud en functionaliteiten ervan te verbeteren
Je op externe platformen de meest relevante advertenties te kunnen tonen
Je cookievoorkeuren
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Plus de quinze ans ayant passé, un homme — le narrateur — essaie de ressusciter, de fixer ce qui fut l’un des grands moments, le plus grand moment de son adolescence : la conjonction de celle-ci avec la guerre, pendant l’été de 1944. Pour échapper au Service du Travail, il a dû se cacher dans une petite ville où le hasard lui a fait rencontrer une jeune femme plus que libre, Marité. A demi oublieux de sa petite amie Jacqueline, il a vécu avec Marité une passion toute sensuelle, en vase clos, sous les vols des bombardiers, les menaces des Allemands en retraite et les tumultes de la libération. De la guerre, il n’a donc connu, somme toute, que les dentelles (et l’on donnera à ce mot tous les sens que l’on voudra), dentelles que la guerre elle-même s’appliquait à saccager. Et son récit les reconstitue avec une ingénuité lucide, une finesse d’attention et de touche qui n’en laisse rien ignorer. A notre connaissance, ce roman est le premier où s’exprime, transposé sur le plan de l’analyse amoureuse et sensuelle, le fantastique et le romantisme de cette époque. Certaines observations, certaines pages, constituent un remarquable document sur la psychologie — individuelle et collective — de ces semaines fiévreuses où les faits, les idées, les amours, l’arrêt des trains, les ruptures, le don des femmes, les drames historiques se tassaient dans les fractions les plus étroites de la durée. Et c’est là qu’entre en jeu l’art très personnel de l’auteur. Plus que la légère Marité, que Jacqueline, adolescente curieuse et craintive, plus que le narrateur tâtonnant dans son petit dédale sentimental, le personnage essentiel de cette tragi-comédie est l’instant. C’est l’instant, fugitif, transitoire, presque inexistant, qui est ici surpris, saisi, immobilisé, puis disséqué dans tous ses détails, ses richesses, se réfractions et ses prolongements. On dirait qu’il y a beaucoup à attendre de Jean Dubacq si Les Dentelles de la Guerre n’étaient une réussite, et de rare qualité.