Pendant trois siècles, la majeure partie du continent américain se trouve
partagée entre l'empire espagnol et l'empire portugais. Au moment de l'invasion
de l'Espagne par les troupes napoléoniennes, les colonies affirment
leur fidélité au roi Ferdinand VII tout en prenant leur autonomie. La volonté
d'indépendance surgit bientôt, essentiellement dans les milieux créoles des
grandes villes, très influencés par les idées des Lumières. Bolivar et les autres
libertadores se soulèvent et les guerres d'indépendance se prolongent sur une
vingtaine d'années. De nouveaux pays naissent alors, fixent leurs frontières ;
les peuples deviennent nations, exercent leur souveraineté, se dotent de
constitutions et de lois.
Cet ouvrage s'intéresse aux rapports qui s'instaurent entre ces pays neufs. Il
insiste sur l'importance croissante de l'économie dans la vie des nations et
les relations internationales. Il analyse plus particulièrement les liens des
nouveaux États avec l'Europe (Royaume-Uni) et les États-Unis d'Amérique,
puissance émergente qui acquiert, dès la fin du XIXe siècle, le statut de véritable
leader du continent et exerce une emprise toujours plus forte sur
l'Amérique latine.
Enfin, tout au long du XIXe siècle, à la faveur des soulèvements populaires,
apparaissent les figures des grands caudillos souvent issus du peuple. L'auteur
étudie cette figure politique et la symbolique du pouvoir à ce moment précis
de l'Histoire et dans ces sociétés qui peinent à se structurer.
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