Les crises
post-crise
Après la chute représentée par la crise et une période post-crise marquée par une évolution économique lente, le développement va, sans conteste, devenir l'objectif majeur de demain.
La mondialisation peut fournir les prémisses du développement, mais elle ne peut assurer le développement proprement dit. Quant aux grosses entreprises, celles-ci vont et viennent d'un pays à l'autre. Elles peuvent créer des « îlots » de développement, mais la question est de savoir qui les unifie, qui détermine la perspective ? Il ne faut pas se leurrer ! Nous assistons à une véritable mutation dans laquelle le développement va constituer la principale unité de mesure d'un bon gouvernement et rendra compte de la compétence de l'État. Le nouveau tandem État-développement dominera la vie et les relations internationales, massivement impactées par la crise récente.
La planète semble frémir, alors que « l'indiscipline géopolitique » est le maître mot du nouvel ordre mondial. Personne ne se satisfait de la situation actuelle, tout le monde voudrait qu'une « nouvelle partie d'échecs géopolitique » s'engage. Quant aux acteurs mondiaux majeurs, aucun n'est assez puissant pour dominer ni assez faible pour se laisser dominer...
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