Les côtes Azuréennes
Venu de Saint-Pétersbourg par le train qui relie la Russie à la France, Alexandre Ivanovitch Kouprine arrive à Nice fin
avril 1912. Il va passer trois mois sur la Côte d'Azur, Marseille et la Riviera qu'il nomme « Les Côtes azuréennes ».
Kouprine annonce un guide pour les Russes se déplaçant à l'étranger, et c'est bien un Russe qui nous livre un récit plein
de passion et d'opinions personnelles sur ce qu'il voit, ce qu'il expérimente et sur les gens qu'il rencontre.
La Russie est présente en contrepoint, mais c'est la France de 1912 qui revit sous sa plume : le jeu à Monaco qu'il décrit,
les bals à Nice qu'il découvre, la représentation de Carmen à Fréjus qui l'enchante, les combats de boxe qu'il suit en amateur, l'activité portuaire de Marseille qui l'émerveille.
Kouprine pense que « ce sont les petites choses qui expriment le mieux l'esprit de l'homme, le pays et l'histoire »,
aussi les anecdotes foisonnent. Elles sont contées avec beaucoup d'humour et toujours avec une grande humanité.
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