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Les « corps habillés » – policiers, soldats, gendarmes, gardes... – jouent un rôle de premier plan dans l’histoire contemporaine de l’Afrique de l’Ouest. Si les organisations internationales de développement ont forgé depuis quelques années un discours fourni sur le « manque de professionnalisme » supposé des hommes en uniforme, on manque en revanche de véritables enquêtes historiques à leur sujet.
Cet ouvrage retrace l’histoire des métiers de l’ordre au Togo depuis la toute première troupe de police de l’époque allemande jusqu’aux compagnies d’infanterie togolaise post-indépendance, en passant par les tirailleurs, gardes-cercle et policiers de l’époque française. Ces hommes, qui constituaient plus du tiers des employés de l’État, étaient au centre des relations entre administrateurs coloniaux et populations locales. L’auteur analyse les stratégies de la puissance coloniale pour les assujettir – et à travers eux, toute la société coloniale – et les tactiques déployées par les agents du maintien de l’ordre pour tirer profit de leur ressource spécifique, leur « capital martial ».
L’étude de leurs stratégies professionnelles permet de s’affranchir des paradigmes mécanistes et linéaires jusqu’ici dominants, qui ne voient dans les forces de l’ordre que de simples instruments du pouvoir en place, sous le mode des « agents de la modernité » (théories de la modernisation), des « mercenaires » de la bourgeoisie européenne (théories marxistes) ou encore des « vecteurs » de l’occidentalisation (théories culturalistes). Cet ouvrage met au contraire en exergue les tâtonnements, les hésitations et les conflits qui structurent ce champ professionnel, dont le paroxysme fut le coup d’État de 1963 contre Sylvanus Olympio. Il permet de saisir toute l’importance de ce corps de métier dans la construction historique des États africains contemporains.
Joël Glasman enseigne l’histoire de l’Afrique à l’université Humboldt de Berlin. Ses recherches portent sur la colonisation allemande et française en Afrique de l’Ouest, ainsi que sur l’histoire de l’État postcolonial (Sénégal et Togo).