«On ne cesse plus de lire et d'entendre - radio ou télé - que la
poésie..., c'est bien, s'il vous plaît, du travail... Il faut tout de même
éprouver une honte singulière - ou une culpabilité d'intellectuel - pour
(se) cacher que si on a plus ou moins misé toute sa vie sur cet
insaisissable, la poésie, (ou sur ce que plus généralement, on appelait
jadis la création), c'est aussi et surtout par refus de se soumettre aux
seules contraintes de l'existence - et pour ne pas avoir à intégrer la
quotidien cortège des masses travailleuses... Rien de tel, en tout cas,
n'est heureusement à craindre avec Constantin Abaluta... Toute idée
de travail s'évanouit vite au contact des textes et de leur auteur, un
poète qui, à l'évidence, n'écrit que parce qu'il n'a que ça à faire... La
désinvolture de cette poésie, sa disponibilité même (sont celles) d'un
rentier inspiré (qui) nous récompense des mornes technocrates actuels.
Et nous rappelle que si les chapeaux que nous ont légués ses pères sont
moins respectables que risibles, ils peuvent aussi faire ressortir, au-delà
de leurs bosses, toute la belle inutilité du ciel...» Petr Král.
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