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Que signifie, dans les discours sur l’art qui traversent le XIXe siècle jusqu’à la mise en cause de la figuration au XXe siècle, la constante référence au canon de proportions ? Pourquoi cette ambition normative revient-elle avec force du néoclassicisme à Le Corbusier ? Art, proportions, science et métaphysique semblaient pourtant avoir été fixés depuis la Renaissance dans un équilibre stable. Mais, au XXe siècle, les termes de cet édifice changent. L’idée de canon resurgit avec une particulière acuité au moment où le système de représentation connaît dans l’art occidental des remises en cause profondes. Voyageant à travers l’extraordinaire floraison de théories de proportions et les surprenantes rêveries auxquelles elles donnent lieu, Claire Barbillon montre comment la question du canon participe directement d’une réflexion sur la création artistique et annonce le passage à l’abstraction. Claire Barbillon a été pensionnaire à l’Institut national d’histoire de l’art, puis maître de conférences à l’université Bordeaux-III-Michel-de-Montaigne. Elle est directrice des études à l’École du Louvre.