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"« Bonne ville », l’expression nous est familière. On la voit fleurir sur les lèvres de nos élus qui cherchent à orner leurs discours dominicaux ou tomber sous la plume de journalistes à la recherche d’effet attendrissant pour leur chronique locale. La formule, bien de chez nous, intraduisible dans aucune des langues européennes, renvoie confusément au « monde que nous avons perdu » de P. Laslett, à cet âge mythique, antérieur à l’industrialisation, où la ville encore humanisée pouvait être un lieu plaisant, propice aux relations directes et riches. Mais sait-on bien que cette rhétorique douce, sinon édulcorée, ne renvoie pas du tout à un mythe ? Sait-on qu’elle masque une histoire et que la formule, loin d’être anodine, s’est chargée au cours des siècles d’une si forte valeur qu’il lui est arrivé ce qui arrive à toute forme vivante : née au XIIIe siècle, elle a grandi et pris toute la place dans le champ du discours et puis elle est morte doucement au cours du XVIIe siècle ; dans les mémoires cependant elle vivait encore. Ainsi a-t-elle pu revenir au jour sur l’ordre de Napoléon, mais défigurée, trahie, bref dans l’état où nous l’employons encore." (extrait de l'introduction)