«Je vois un désastre. Je vois une catastrophe. Pire, je vois des
avocats», déclame le choeur grec dans Maudite Aphrodite, de
Woody Allen. Alcoolique ou drogué, obsédé sexuel, complice de son
client, l'avocat de cinéma présente en effet bien des défauts...
L'avocat américain viole quant à lui régulièrement la loi, n'hésitant
pas à entrer par effraction là où les preuves peuvent se trouver.
Pourquoi ?
«Si Jésus-Christ vivait aujourd'hui et avait 5 000 dollars, il aurait
connu un autre sort», dit pourtant Me Billy Flynn (Richard Gere),
dans Chicago. En effet, l'avocat apparaît parfois comme le défenseur
de la veuve ou de l'orphelin, redresseur de torts, héros des
temps modernes. Cette dualité du personnage est constante. Il est
âpre au gain, avide d'argent et de gloire, mais peut être aussi pur et
désintéressé : un avocat au grand coeur !
L'auteur s'interroge sur les représentations de l'avocat au cinéma
dans le cadre de l'enquête ou de l'audience, dans ses relations avec
son client ou avec les magistrats, et sur l'image qui est donnée
de sa vie privée et de sa morale professionnelle. Existe-t-il une
évolution sensible de cette représentation ? Est-elle conforme ou
non à la réalité ?
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.