Écrit en 1793, Les Aphrodites est, à l'origine, un de ces romans dont l'univers est une joyeuse débauche. Libertin donc, mais surtout hédoniste car Nerciat est aux antipodes de la morgue du marquis de Sade. Après Intrigante Agathe, Le masque aveugle et Eulalie dans le manège, ce quatrième et dernier tome des Aphrodites nous replonge dans l'univers libertin d'une société en marge du tumulte politique de la révolution. Un sorte de vaudeville, une histoire de placards où la langue du 18e siècle est mise en valeur par le dessin de grande qualité d'Emmanuel Murzeau. Andréa de Nerciat (1739-1800), écrivain du 18e siècle, a réalisé une œuvre tout érotique typique des œuvres libertines comme celles de Sade, sans cruautés criminelles, Nerciat est joyeux, convivial, imaginatif et débordant de vitalité vigoureuse. Rarement, jamais peut-être, la sexualité ne fut plus simple, plus disponible, plus immédiate et avec un bonheur d'arc-en-ciel. Il est l'auteur de plusieurs romans dons Les Aphrodites (1793) et à titre posthume Le Diable au corps (1803). Emmanuel Murzeau né à Niort en 1970, vit et travaille à Berlin, en Allemagne, comme illustrateur et dessinateur de bandes dessinées. Titulaire de diplômes des Beaux-Arts de Poitiers et Nantes, il se consacre depuis 1995 au 9e Art, qu'il enseigne d'abord aux enfants lors de séminaires dans diverses institutions, puis en 2006, à de jeunes adultes à la Games Academy de Berlin. Il est l'auteur de Northmen avec Mathieu Gabella (éd. Petit à Petit) et de Mitreya avec Holger Kersten (à paraître)
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