Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Door een staking bij bpost kan je online bestelling op dit moment iets langer onderweg zijn dan voorzien. Dringend iets nodig? Onze winkels ontvangen jou met open armen!
Afhalen na 1 uur in een winkel met voorraad
Gratis thuislevering in België vanaf € 30
Ruim aanbod met 7 miljoen producten
Door een staking bij bpost kan je online bestelling op dit moment iets langer onderweg zijn dan voorzien. Dringend iets nodig? Onze winkels ontvangen jou met open armen!
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
En mai 1968, c'était l'opération Jéricho : comédiens et journalistes, musiciens et techniciens, statutaires et hors statuts, défilaient circulairement autour de la Maison Ronde, en processions inspirées du livre de Josué. Mais c'est en 1974 seulement, qu'à force de souffler dans les antennes, les murs de la citadelle croulèrent. Parmi ces décombres, Pierre Schaeffer entreprend aujourd'hui des fouilles instructives. Mais cet archéologue est aussi un témoin : ingénieur et romancier, musicien et gestionnaire, fondateur et animateur d'institutions hérétiques, mal aimées de leur maison-mère, Pierre Schaeffer a vécu, sous trois Républiques et vingt-et-un directeurs généraux (sans compter leurs adjoints), quarante ans de radio-télévision. Il s'en éveille, un peu surpris. Du grenier des ingénieurs au service de la recherche, de la symphonie pour un homme seul, aux conférences internationales, des exercices étriqués recommandés par Gurdjieff aux aftomatismes de la décolonisation, comment dégager sa ligne de vie des pièges de l'espace courbe ? Comment rester fidèle aux rébellions de sa jeunesse une fois entré dans les Ordres de l'entreprise nationalisée ? Comment proposer une politique de la communication, sans se réclamer d'aucun parti ? Uniquement préoccupée de sa propre survie, la grande entreprise audio-visuelle n'apparaît, en définitive, que comme une firme parmi d'autres. À un détail près : elle est chargée de notre information, de nos échanges, donc de notre avenir. Les gouvernements s'en défient et les gouvernements y paradent. Elle montre tout et ne dit rien. S'agirait-il, en définitive, d'une sorte d'usine de retraitement ? Son fonctionnement est tout aussi impénétrable, et les retombées de l'information aussi imprévisibles que celles du nucléaire. Les images s'accumulent dans l'insconscient collectif. Quelle sera la durée de vie de ces débats ? Ou faut-il comparer la T.V. et la bombe ? L'équilibre de la terreur réclame-t-il, par symétrie, la conspiration du silence ?