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Écris ce soir comme si le monde entier attendait que tu te livres à cette occupation. Écris, vieux fou, comme si tu croyais que tes fables paraîtront d’intérêt à une jeune lectrice de 2060. N’écoute pas la voix de la raison. Contente-toi de vieillir.
Est-il raisonnable de persister à singer la vie ainsi que tu le fais? Tu ne le sauras jamais. Plutôt que de geindre sur tes limites tous les jours plus prégnantes, profite des moments de presque lucidité qu’il te reste pour laisser entendre les brins de mélodie que certains jours tu parviens à imaginer. Laisse-toi croire un instant au moins que quelqu’un, un jour, lira ces mots que tu as alignés ce soir.
Comme le vieux fou qui a écrit ces lignes, les narrateurs de ces nouvelles ne se font pas d’illusions : ils ne se croient pas immortels et encore moins importants. Ils traversent ce qui leur reste de vie le souffle court et le corps douloureux, un œil rivé sur la mort qu’ils voient approcher sans avoir le courage ni l’arrogance de l’appeler de leurs vœux. Le passé, lui, est un vertige tant il est aisé de se perdre dans l’innocence feutrée de l’enfance et les déceptions inévitables de la vie adulte. Quant à l’écriture, elle n’apporte aucune certitude, mais elle a au moins le mérite de déposer sur le papier les traces bien fragiles d’une existence vécue. Bien vécue? N’exagérons pas.
Plus que tout autre, ce nouveau recueil de Gilles Archambault offre une méditation crépusculaire sur les mots, sur leur maigre retentissement et leur postérité illusoire, mais aussi, et peut-être par-dessus tout, sur le modeste pouvoir qui est le leur de combler le vide que le temps laisse inexorablement sur son passage.