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« L’imagination sans le jugement est le premier degré de la folie. » Cette citation de Nicolas-Valentin de Latena, mise en exergue par l’auteur, introduit immédiatement le lecteur dans l’atmosphère de ce conte fantastique et doux-amer. Amour et Isis sont frère et sœur par leur père, Herbert Morau le libertin, tandis que leurs mères respectives sont les deux sœurs Delphine et Estelle Amour, celle-ci morte en couches. Une lointaine cousine, Louise Trafalgar, s’est chargée d’élever les deux inséparables : ils connaissent grâce à elle une enfance tellement préservée de la réalité qu’ils vont grandir à travers une sorte de rêverie intense et folle ; leur imagination leur permet de réinventer capricieusement le destin de tous ceux qui, de près ou de loin, les entourent ; ainsi connaîtra-t-on l’histoire de Elena Fontaine, amie de Delphine Amour ; d’une famille de gitans, les Vasquez ; de Louise Trafalgar et de son frère Jérôme fiancé à Elvire la bossue ; de Pepe de la O qui dirige le bar du Portail Rouge ; de la poétesse sourde Angélique Dujonquier décidée à épouser le riche Espagnol. Tout en passant son bachot ainsi que son frère, Isis s’arrangera pour faire manquer ce mariage qu’elle réprouve. Car Isis, comme le soufflent les gens d’un village frappé d’enchantement, « a le mauvais œil ». Isis est une sorcière à cause de son refus véhément de vivre dans la vie. Avec sa pureté, sa sauvagerie, son sens de la beauté, n’est-elle pas aussi la vivante incarnation de toute création poétique qui se cherche et se trouve ?