Définition de l'astrologie
Étymologiquement, l'astrologie signifie «discours sur les astres».
L'astrologie est une discipline qui étudie les influences exercées par les astres
sur les destinées humaines et les phénomènes mondiaux. L'astrologie n'est
pas exclusivement réservée aux humains. On peut aussi faire le thème d'un
pays, d'un événement politique ou sportif par exemple.
Histoire
L'homme a toujours été fasciné par le spectacle du ciel et l'origine de l'astrologie
se perd dans la nuit des temps.
- L'Inde du Nord semble être le berceau de l'astrologie car on a retrouvé un
zodiaque datant de plus de 13 000 ans avant notre ère.
- 4 000 ans av. J.-C. les Sumériens auraient apporté l'astrologie d'Asie centrale.
- Le premier document astrologico-astronomique connu a été trouvé en
Chaldée (région qui correspond à l'actuel Iran-Irak) en 2 300 av. J.-C.
Les Chaldéens édifiaient des temples en forme de pyramides pour observer le
ciel appelés «ziggourats» afin d'en expliquer l'influence sur l'être humain.
- Les Babyloniens, grands mathématiciens, étudièrent l'astronomie et l'astrologie.
Les civilisations mayas et les Aztèques s'intéressent également à l'astrologie
mais c'est en Égypte, au temps de Ramsès II (1298-1235 av. J.-C.) que
l'on définit les premiers signes cardinaux (Bélier, Cancer, Balance, Capricorne)
qui expriment le retour des saisons.
- 300 av. J.-C. l'astrologie chaldéenne fait son apparition en Grèce et les
Grecs apportent leur théorie des quatre éléments (Feu, Terre, Eau, Air) et leur
philosophie. Un prêtre chaldéen, nommé Bérose, pratique l'astrologie
vers 280 av. J.-C. dans l'île de Cos.
- Les Grecs ont donné le nom d'«horoskopos» à la
carte du ciel ce qui signifie «ce qui regarde
l'heure». Le zodiaque leur permettait de
mesurer le temps principalement.
- 150 apr. J.-C., Claude Ptolémée,
astrologue, astronome et géographe,
récapitule l'ensemble
du savoir grécobabylonien
dans un
ouvrage intitulé la
«Syntaxe tétrabible». Dans cet ouvrage, qui restera la référence de nombreux
astrologues pendant des siècles, il cherche à mettre en évidence l'influence des
astres sur les phénomènes terrestres.
- IXe siècle : la civilisation arabo-musulmane fait fructifier jusqu'au XIIe siècle
l'héritage astrologique grec et chaldéen.
- XIIe siècle : le savoir arabe se transmet à l'Occident médiéval.
L'astrologie reste une pratique élitiste car les calculs sont longs et fastidieux.
- XVIe siècle : l'astrologie est à son apogée. Kepler, Galilée, astronomes et physiciens
sont fervents de l'astrologie qui est enseignée à l'université. «Vingt
années d'études pratiques ont convaincu mon esprit rebelle de la réalité de
l'astrologie», Kepler.
Les papes, les rois et tous les personnages importants utilisent les services
d'un astrologue, celui de Catherine de Médicis était Nostradamus.
- 1660 : Colbert, fondateur de l'Académie des sciences décide que l'astrologie
ne sera plus enseignée à l'université et la condamne.
La division entre les astrologues et les astronomes s'instaure et l'astrologie,
considérée comme une superstition, disparaît jusqu'à la fin du XIXe siècle.
- 1930 : l'astrologie refait surface grâce aux premières rubriques astrologiques
dans les magazines et surtout grâce à la psychanalyse qui permet aux
astrologues une nouvelle approche de leur savoir basée sur les travaux de
Freud ou Jung. L'astrologie ne définit plus simplement l'avenir mais aussi la
psychologie de l'individu. «Si les gens dont l'instruction laisse à désirer ont
cru pouvoir, jusqu'à ces derniers temps, se moquer de l'astrologie, la considérant
comme une pseudo-science liquidée depuis longtemps, cette astrologie,
remontant des profondeurs de l'âme populaire, se présente de nouveau
aujourd'hui aux portes de nos universités qu'elle a
quittées depuis trois siècles», C. G. Jung.
- 2000 : le Kepler College de Washington
enseigne l'astrologie au même titre que
l'astronomie et les mathématiques.
Nous entrons aujourd'hui
dans l'Ère du Verseau qui
est celle de l'astrologie
et un bel avenir lui est
à nouveau promis.