Dans la Rome antique, entre un homme et une femme libres nés de parents libres, toute relation est interdite en dehors du mariage. En revanche, avec un(e) esclave ou un(e) affranchi(e), tout est permis... dans la limite où tout excès de sexualité est stigmatisé et ruine la masculinité d'un Romain. D'où il ressort que la notion de sexualité moderne n'est pas pertinente pour dessiner l'érotisme romain, fondé sur la distinction sociale plus que sur la distinction sexuelle.
Les auteurs tentent en outre d'éclairer les pratiques verbales propres aux Romains : invectives obscènes, poèmes érotiques de banquets ou portraits d'empereurs en monstres d'obscénité. Ils étudient aussi le mélange de fascination et de sévérité extrême que manifeste Rome pour la pédérastie.
Leur analyse se fonde sur de très nombreux extraits de textes, dont la crudité - souvent au-delà de l'obscénité - laisse ébahi le lecteur d'aujourd'hui. Tous ces extraits sont proposés dans une traduction nouvelle, qui ne se dérobe à aucun des excès des termes latins.
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