Un tueur sadique sème autant la panique que des indices perturbant le cerveau d’un flic brumeux...
MALGRE DES COSTUMES FLOTTANTS et une paire de groles improbables, il n’avait rien d’un mafieux, Dutch Schultz (gargouillis de bootleggers qu’on égorge) ne l’aurait pas appointé pour cirer ses pompes à boutons. Conrad Rosinski était le privé sans nuage, un enquêteur plan‐plan. Il avait adopté un cabot, le fox‐terrier espiègle, preuve qu’il y a des limites à l’idée de couple : célibataire endurci, Conrad traînait une réputation de queutard et les voisins tergiversaient. « Vengeance de femme ? » Assurément, le « Si tu me trompes, je t’arrache les yeux ! » constitue la phrase bateau des jalouses, mais c’est une phrase...
Conrad, lui, on l’avait proprement énucléé. Chaque globe oculaire était impeccablement fiché dans un téton ; des épingles à tête ronde nacrée, mesurant 7 cm, de celles qu’on vend par boîte de 15.
Ska numérique publie « L’Équarrisseur » signé Bernard Vitiello. Cette novella noire inaugure la nouvelle collection Noir de suiTe dont il assure la direction. Noir de suiTe, c’est du noir noir avec de petites lumières – humour, amour, amitié. Une collection originale à la fois esprit feuilleton et cadavre exquis ; chaque opus ayant un auteur différent s’inspire de l’intrigue précédente et des mêmes personnages.
« L’Équarrisseur » existe en version papier aux Éditions du Horsain. En savoir plus
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