Ce livre décrit l'importante contribution, au XIXe siècle, des congrégations enseignantes et de l'Église catholique à l'enseignement populaire.
L'exemple du diocèse de Lyon montre que la scolarisation croissante, à la fois des garçons et des filles, est un processus qui dépend en grande partie de l'énergie de l'Église catholique et du travail en cours pour la reconstruction des paroisses, après la Révolution. Entre 1801 et 1880, les congrégations lyonnaises multiplient leurs écoles et développent un modèle scolaire acceptable par les communautés locales. Après 1880, quand les lois de Jules Ferry laïcisent les écoles publiques, ces congrégations mobilisent le public et leurs propres ressources pour garder les écoles privées, même lorsque les congrégations sont interdites d'enseignement après 1904. Même sur la défensive, les congrégations enseignantes ont résisté à la marginalisation de leur rôle dans la création du système scolaire universel.
Tiré des archives des congrégations elles-mêmes, peu accessibles jusqu'à présent, ce livre remet en cause les mythes scolaires français qui ont duré plus d'un siècle.
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