Un choix cornélien, une fin à la Midas. Pas facile d’être riche...
LA NUIT s’annonçait chaude : la villa baignait sous les lumières nocturnes, une série de spots disséminés autour de la demeure de 450 m2 permettant d’évoluer dans le parc comme en plein jour. Au bord de la piscine à l’eau plus bleue que l’océan des îles, la longue silhouette de Marianne Bagenfield, après être gracieusement sortie du bassin, se dirigeait vers l’un des transats. Elle venait de faire quelques longueurs et n’aspirait plus qu’à savourer un moment encore l’ambiance paisible de la nuit avant d’aller se coucher.
La femme qui venait de fêter ses quarante-sept printemps peu de temps auparavant poussa un soupir en s’allongeant, vêtue seulement de son maillot de bain qui ne tarderait pas à être complètement sec. Elle ferma les yeux et, comme bien souvent à ce moment de la journée, des images l’assaillirent, celles de sa vie passée, lorsqu’elle était actrice de cinéma. Si elle n’avait jamais connu la notoriété de certaines stars du grand écran, son physique l’avait particulièrement avantagée : brune aux cheveux longs, un corps aux formes voluptueuses, le teint légèrement hâlé, on l’avait parfois comparée à Monica Bellucci. Elle avait simplement eu moins de rôles de premier plan que celle-ci et ses films n’avaient jamais été des succès populaires. Mais sa beauté lui avait valu de nombreuses séances photo dans des revues people... jusqu’à sa rencontre avec Henry Bagenfield.
Quand « N », l’ennemi public n°1, s’en prend à un couple de milliardaires, il sait enfoncer le coin et ça fait mal...
Une version papier est disponible chez The Book Edition
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