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Comment penser l'ébranlement qu'a suscité le passage, aux XIXe et XXe siècles, d'un monde d'empires, gouvernant par la différence ethnique et religieuse, à un système d'États-nations, imposant une uniformisation culturelle et une conception exclusive de la citoyenneté ? Question fondamentale à laquelle ce livre apporte une réponse originale, en montrant qu'un tel processus a nourri des logiques souvent présentées comme contradictoires, mais en réalité synergiques : la mondialisation, l'universalisation de l'État-nation et la généralisation de consciences identitaristes. Le basculement d'un type de domination à un autre sous-tend nombre de conflits contemporains et de retours de flamme nationalistes. La forme du pouvoir d'État qui émerge de cette séquence est abstraite et bureaucratique, englobant l'ensemble de la société. Sa domination s'exerce à travers des styles politiques, discursifs, vestimentaires, artistiques, à travers l'invention d'une tradition, d'un passé national mythique. Elle se concrétise à la croisée de la coercition et de l'hégémonie. Les sociétés politiques se présentent comme des feuilletés temporels, où coexistent de manière singulière des rapports de pouvoir et des figures imaginaires inscrites dans l'histoire longue. Fourmillant d'observations concrètes, L'Énergie de l'État propose une critique novatrice de la domination contemporaine et de sa bêtise identitaire. Tout en mettant au jour les structures, les logiques communes, elle rend justice à la spécificité de chaque État. Un essai théorique majeur qui vient à point nommé, alors que le monde travestit son passé et doute de son avenir.