Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Culte du terrain et de la proximité, hyper-réactivité à l’événement, mise en scène de soi... : les façons de faire de la politique ont profondément changé en quelques décennies. Sous l’infl uence toujours plus forte des médias et de la logique présidentielle, le champ politique apparaît de plus en plus comme affrontement entre des personnalités. Celles-ci s’émancipent volontiers des rôles institutionnels et des partis politiques pour privilégier le jeu médiatique et mettre en avant un style individuel qui ne craint plus la singularité. Ainsi le capital de visibilité tend-il à concurrencer le capital politique traditionnel : est-il plus important d’avoir sa marionnette aux Guignols de l’Info ou de présider un groupe parlementaire ? Cet essai a pour objectif d’établir le lien entre personnalisation de la vie politique et individualisation du champ politique. L’auteur revient sur les événements récents : présidence Sarkozy, élection de 2012, victoire de François Hollande et premiers pas du gouvernement Ayrault... Mais il s’efforce également de mettre en perspective, sur plusieurs décennies, les transformations constatées, en particulier l’avènement de personnalités jouant moins de leur exemplarité que de leur singularité. L’individu, longtemps suspect dans le champ politique, y est désormais souverain.