- Et ton nom de guerre ? Tu l'as trouvé, finalement ?
- Rainer ! Comme Rainer Maria Rilke !
- C'est un prénom de boche, ça !! T'es pas folle ?!
- Moi, je trouve que la petite a une très bonne idée !
Après tout, on n'est pas en guerre contre le peuple allemand. Mais contre les nazis.
1942, à Paris. La jeune Madeleine est entrée de plain-pied dans la Résistance au sein du Front National des étudiants en médecine, dans le quartier latin. Elle effectue toutes les tâches - parfois exaltantes, souvent ingrates, toujours dangereuses - qui permettent aux groupes clandestins d'agir pour la libération de la France. Elle monte dans la hiérarchie, comme Joseph Kessel l'a écrit dans « Le chant des partisans » : « Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place. »
Engagée dans la Résistance avant sa majorité, torturée et condamnée à mort par la Gestapo, Madeleine Riffaud raconte, pour la première fois par le détail, le quotidien de la Résistance urbaine. Comme elle le dit : « Mon maquis, c'est Paris. »
Jean-David Morvan a recueilli les paroles d'une mémoire qui n'a rien oublié et Dominique Bertail les a mises en images avec sensibilité et précision.
Ainsi, L'édredon rouge, deuxième tome d'une saga exceptionnelle, se révèle, au-delà de la bande dessinée, comme un manifeste combattant au service de la liberté.
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