Fulgurant destin que celui de Hugues Costa, qui s'éloigne de l'École normale
supérieure pour voyager et photographier l'Inde. Au bout de huit mois,
après des milliers de kilomètres parcourus et six mille clichés pris, il meurt
d'une hépatite virale à Delhi, en mars 1981. Il a vingt-deux ans. Il ne verra
jamais ses photographies.
Élisabeth Foch, s'appuyant sur le journal de voyage de Hugues Costa, a revisité
les dernières étapes de cette vie. Arpentant par l'écriture ces lieux qu'elle
connaît et qu'a parcourus le photographe - des hauteurs du Ladakh aux bords
du Gange -, elle s'attache avec poésie et humour à décrire les surprises et les
complexités de la civilisation indienne.
Entre carnet de voyage, rêverie littéraire et flânerie visuelle, son texte offre une
approche personnelle d'un monde qui fascine et bouscule. Il éclaire ainsi les
photographies d'un jeune homme à qui la mort ne permit pas de développer
un talent étonnant de sensibilité et de promesses.
Élisabeth Foch vit à Paris,
voyage, écrit et se consacre à l'image.
Elle est l'auteur de
La Montagne des photographes
(Contrejour/Bordas, 1990), Prix Nadar,
Lartigue en hiver (Flammarion, 2002)
et Je suis au jardin (Le Passage, 2002).
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