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A l'approche de sa mort, Hans Christian Andersen,
l'auteur des contes universellement connus, cherche
le pardon pour sa vanité et pour avoir laissé sa mère
et sa demi-soeur dans leur misère. Lui qui s'est largement
mis en scène comme le vilain petit canard
devenu cygne n'aimait pas qu'on lui rappelle ses origines
modestes. Pour se faire une place dans un milieu
qui lui était complètement fermé au départ, et où
il voulait être acteur, il essuya d'innombrables humiliations
et échecs avant d'écrire ses contes enfin appréciés
de la critique.
Au fur et à mesure que son état s'aggrave, Andersen
est hanté par les personnes-clés de son existence, revoit
les lieux qu'il a visités, de Paris à Constantinople, de
Londres à Rome. Il fait le bilan de ses regrets et semble
peu à peu accepter l'échéance qui vient.
Malgré la renommée internationale dont il a joui
de son vivant, malgré les louanges de plusieurs familles
royales, de divers mécènes aristocrates et de
grands artistes internationaux tels Hugo, Dumas,
Balzac, Heine et Dickens, Andersen doutait terriblement
de lui-même et de son oeuvre. Abonné à l'amour
impossible, il fut l'éternel insatisfait, vivant par procuration,
se réfugiant dans son imaginaire avec un désir
presque permanent d'être ailleurs ou d'être quelqu'un
d'autre.
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