Le Voyage des morts
Ce journal, tenu alors que l'auteur était berger dans le Sahara dans les années 1950 est un ouvrage scandaleux, et ultime. Scandaleux dans l'aveu d'un plaisir naturel tiré des garçons, des jeunes filles, des animaux. Ultime car la quête d'Augiéras, dont le désir se lève contre « la vulgarité de l'Europe », est plus pure et plus passionnante que ses actes : traquer le secret d'une nouvelle alchimie, d'une nouvelle « mathématique » du verbe. Au risque de se brûler. De ces « notes ouvertes sur l'avenir » s'échappe le cri d'un homme : « Je ne suis qu'un barbare et j'ai vécu trop seul. » Epouvantable et prodigieux.
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