Miggeley est un petit village de moins de 200 habitants, niché dans
un coin sauvage des Cévennes, non loin de la rivière la Nivoise dont,
à l'exception de quelques maisons, il est séparé par un château où
réside le maire, M. de Revert.
La rivière est coupée un peu-sur la gauche par un barrage dont le
bruit sourd est ininterrompu.
Et voilà qu'une nuit Fabienne d'Aulnas, une amie de Suzanne de
Revert la fille du maire, et dont la chambre donne sur la Nivoise est
réveillée par le silence.
Pendant quelques minutes la chute d'eau a cessé de couler.
Le lendemain on apprend la mort suspecte d'un des riverains.
Quel rapport y a-t-il entre les deux événements ?
On se souvient que dix ans plus tôt pendant la grande sécheresse
alors que l'eau ne passait plus le barrage il y avait eu deux morts à
Miggeley.
L'inquiétude gagne le village. Quelques jours passent puis survient
une deuxième mort, également accompagnée d'un arrêt de la chute
d'eau.
L'inquiétude se transforme en peur. Les villageois pensent que les
forces mauvaises sont déchaînées ?
Né à Lyon en 1905, Raoul de Warren, issu d'une famille
irlandaise venue s'enraciner en France au XVIIe siècle, est connu
dans les milieux de spécialistes comme un historien de grande
classe, dont les travaux sur les anciennes institutions irlandaises et,
surtout, sur les souches dynastiques de la monarchie française font
autorité. Ses livres sont aujourd'hui tenus pour autant de signes,
d'appels chiffrés en provenance de cet au-delà des temps et de
l'histoire.
«Le village assassin» est le sixième roman édité par L'Herne.
«La littérature française a trouvé en Raoul de Warren son magicien.»
B. Reumaud, L'Alsace
«La France se découvre un maître du fantastique. Et Raymond
Abellio voit en lui le "Meyrink français".»
G. Pons, Le Figaro Magazine.
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