Née de la rencontre du ciel et de la terre, la poésie de Philippe Mac Leod traduit la quête de transparence qui est au cœur de son expérience de vie. L'élégance de la langue au service d'une recherche de l'authentique et du sens.
Philippe Mac Leod écrit une poésie mystique au sens le plus noble du terme, celui du mystère qui habite la vie en son intensité, dans ses moments les plus simples, au contact du souffle de la nature en particulier.
Dans la première partie, la voix recompose un visage à travers les figures du monde, ou cherche à rejoindre le visage du monde sous les traits de la figure humaine. La deuxième partie rassemble des poèmes qui exaltent l'ouvert, le clair, dans un contact étroit avec la nature, l'altitude, la vigueur des grands espaces. La dernière partie de ce triptyque présente deux longs poèmes comme des limites sans retour, une fin toujours repoussée, qui sans cesse recule ou que l'on franchit sans le savoir.
Les mots du poème ne parviennent pas davantage à se fixer que l'aiguille de la boussole. Ils ne veulent que rejoindre la vie dans son ignorance, son émotion, son effroi, sa beauté et ses vertiges, et redonner à la parole ce pouvoir incomparable, non plus de nommer, de capter, de saisir, mais d'être elle-même le cœur battant du mystère.
Par la limpidité de son langage, la vérité et la profondeur de son intention, cette poésie pourrait toucher le plus grand nombre. Car pour la poésie, il y a un public à reconquérir.
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