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Cette épithète-là, jadis, s’appliquait exclusivement aux hommes qui avaient trahi leurs princes ou leur patrie. Ainsi, le Chevalier Bavard, blessé à mort, reprochait au Connétable de Bourbon d’avoir trahi François Ier et la France. Cela était net et sans ambiguïté. Il va de soi que la trahison se payait au traître. De nos jours, on appelle traître toute personne qui diffère d’opinion avec le parti au pouvoir. Même si le prétendu traître n’a rien gagné — et ne pouvait rien espérer gagner, ni argent, ni quoi que ce soit à sa prétendue trahison. Mettre en scène un traître de cette nouvelle formule, était délicat ; l’auteur ne pouvait situer son roman en France — et au XXe siècle — sans risquer de soulever beaucoup de passions. Tel n’était pas son but. Il lui fallait donc dépayser le sujet, si l’on peut dire, dans le temps et dans l’espace. C'est pourquoi Le traître semble — à première vue — un roman d’anticipation : l’action s’en passe en effet dans un avenir assez lointain, à deux ou trois siècles au delà du nôtre. Et aussi hors de France. L’auteur a supposé que la guerre a fini par éclater entre l’Est et l’Ouest ; que l’Ouest a été vaincu et conquis ; que les Soviets ont occupé toute l’Europe occidentale, et particulièrement la Grande-Bretagne ; qu’ils ont cependant, pour raisons politiques, laissé subsister un fragment de celle-ci en Écosse, mais sans Marine, sans accès à la mer, sans commerce, sans industrie. C’est donc à Edimbourg que Le traître, Sir James Garnwall, qui est en réalité le plus patriote des Anglais, a accepté, pour éviter à son pays d’effroyables massacres, d’être le chef de ce fantôme de gouvernement. Et, naturellement, la quasi totalité des Anglais, le jugeant sur l’apparence, taxe sa conduite de trahison. Comment, grâce à son habileté politique, et feignant en effet de trahir son roi et son pays, Garnwall maintiendra ce vestige d’Angleterre debout ; comment le système soviétique finira par s’effondrer, tant en Chine qu’en Russie, non pas par intervention étrangère, mais par l’exaspération progressive des peuples asservis, le peuple chinois et le peuple russe les premiers. Quelle part Garnwall aura dans toute l’affaire, quoique pris entre les serments qu’il a dû prêter, et les résultats qu’il veut patriotiquement atteindre, — tel est le sujet du livre.