L'enfance, dans notre mémoire, a le goût de vanille et de
fenouil, le parfum des anciennes vendanges, et les couleurs
contrastées d'un «jardin de derrière», image précise et
poignante du paradis perdu. Au coeur des petits tableaux,
minutieux et frottés de mélancolie, que s'efforce de sauver
l'écriture, nous ne cessons d'entendre le sourd refrain du
poème de Poë : Nervermore. Et pourtant, «il ne serait pas
étonnant qu'un petit jardin, dissimulé au coeur d'un village,
et qui ne suscite, à l'extrême rigueur, que l'admiration du
seul voisinage immédiat, ait été désigné par Dieu comme un
centre idéal, capable de résister au néant et aux forces du mal.
Un lieu unique, à la portée de la main d'un enfant.»
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