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Les vacances paisibles de la famille Jacpierre sont brusquement interrompues...
Ils sont quatre auprès de la piscine du camping niché au bord du lac de Serre-Ponçon, François, Camille, Juliette et Antoine. Ce sont les premières véritables vacances de la famille Jacpierre depuis des années. Un calme bucolique inonde de son ombre bienfaitrice ce petit coin d’éden. Le téléphone portable sonne la fin du paradis. Quelques secondes et le vert, le bleu, la montagne et le soleil s’embrument. Saint Vincent les Forts, Landerneau : 1280 kilomètres avec les détours, 17 heures de voyage avec les pauses, le temps du trajet pour traverser la France d’est en ouest, du sud au nord pour rejoindre Maxime, l’aîné de François, cause de cet appel. Dans la vieille Logan, la Vie. Celle des années 80, 90, 2000. Entre les brioches, les pommes et les bananes, dans le huis-clos de l’habitacle, le temps. Celui de raconter la chanson, le théâtre, le syndicat, la politique, la ville, la montagne, les rires, les larmes, la vie, la mort, l’amour ; surtout l’amour, toujours l’amour. Le temps de rejoindre Maxime et de suivre un nouveau trajet.
Accompagnez François, Camille, Juliette et Antoine sur la route pour 1280 kilomètres et 17 heures de folles aventures, avec ce roman familial riche en tendresse et en émotions !
EXTRAIT
Devant, derrière, plus rien ne gêne la manœuvre de Camille qui a pris place derrière le volant. François s’installe à l’arrière avec Juliette. Peut-être parviendra-t-il enfin à dormir quelque temps ? Antoine télécharge Soprano sur le téléphone de sa mère. C’est parti pour une demi-heure d’un mélange de sons provenant des nasillements du téléphone et d’Antoine. Cela ne saurait tarder à énerver Juliette… Le GPS indique le chemin pour retrouver la route vers Saint-Brieuc. Il est presque sept heures et deux cent trente kilomètres les séparent de Maxime. Et Juliette s’énerve. — C’est pénible tes borborygmes. Mets tes écouteurs, garde Soprano pour toi et arrête de chanter. — C’est quoi les bords machins ? s’indigne le chanteur. — Les borborygmes, idiot ! monte en puissance la future terminale S. — Ce sont des paroles qu’on ne comprend pas, tente de calmer Camille. — C’est un peu comme le « chamallow » quand tu chantes en anglais, insiste lourdement, mais alors vraiment très lourdement Juliette. Le nasillement cède la place aux hurlements courroucés qui font apprécier les gargouillements précédents le cours de vocabulaire juliettois. — Au prochain rond-point, prendre la… la voix sirupeuse du GPS se perd, engloutie par l’échange harmonieux et vinaigré, lui, du duo familial. Et c’est parti pour une promenade dans la zone industrielle de Rennes-Est, accompagnée de la toute première prise de tête de la journée entre le frère et la sœur. — Ce n’est pas gagné pour dormir, gargouille à son tour François qui aurait eu tout intérêt à le dire en anglais chamallow afin d’éviter de devenir la cible de la mauvaise humeur générale, générée par la succession des ronds-points sans issue engendrée elle-même par la perte du signal GPS. — Là ! hurle Antoine. — Là ! renchérissent Juliette et Camille.