« Ainsi vivait cette petite fourmilière, reflet de la société des hommes. Le pire et le meilleur s’y côtoyaient. Avec ses règles, ses valeurs, sa morale, ses maîtres et ses valets, ses lions et ses moutons. Et toujours, comme dehors, la même volonté d’écraser les autres à la moindre occasion. On dit souvent que la prison est l’école du crime. Je crois surtout, au moins pour les surveillants, que c’est une école de la vie. Un fabuleux laboratoire où peuvent s’examiner tout à loisir les diverses facettes de la nature humaine. Les plus sombres comme les plus lumineuses. Où l’on s’aperçoit que, mis en communauté, l’homme n’a de cesse de recréer les règles qui l’ont fait exclure de la société. Hiérarchisation systématique des rapports humains, intolérance à l’égard de ceux qui ont le tort d’être différents... Ils n’ont plus la liberté, ils rejettent avec force l’égalité, beaucoup ignorent la fraternité. Mais ils vivent dans les prisons de la République ! »
Après La chute d’Adrien Jean-Michel Sieklucki aborde à nouveau la vie carcérale, qu’il observe cette fois-ci par les yeux d’un jeune surveillant. Ce roman palpitant et débordant d’humanité met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés les membres de l’administration pénitentiaire pour mener une vie normale.
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