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En 1943, exilé aux États-Unis, Thomas Mann publie une longue nouvelle, La Loi, qui ouvre un recueil collectif intitulé Les Dix Commandements. Décrivant cette oeuvre méconnue et la replaçant dans son contexte, Jean-Michel Rey mène alors une enquête passionnante sur le statut de la culture juive dans une Europe hantée par les fantasmes d'un retour aux Grecs. Ce qui est décrit et analysé, c'est le suicide de l'Allemagne : la manière dont cette nation s'est privée d'une part essentielle d'elle-même, à savoir l'« esprit juif ». Thomas Mann rejoint ici certains propos de Heinrich Heine, de Franz Kafka et les développements poétiques de Nelly Sachs dans les mêmes années. Il est proche également des préoccupations de Freud, en 1939, dans L'Homme Moïse et la religion monothéiste - avec qui il entre dans une rivalité amicale et admirative. Thomas Mann retourne le vocabulaire accaparé par les nazis - le «peuple», la « pureté », le « salut ». Il démontre que c'est la langue même qui, avec le nazisme, a été dénaturée. Déployant des analyses d'une grande finesse sur la catastrophe en cours depuis 1933, il nous permet de comprendre que ce qui s'est joué dans la dernière guerre ne saurait être oublié. Occasion de se demander pour quelles raisons un pays fut amené à se détruire, à se priver d'une partie de ce qui le constituait, avec une rapidité si surprenante. Jean-Michel Rey est professeur émérite de l'université Paris VIII où il a enseigné la philosophie et l'esthétique. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, parmi lesquels : La Part de l'Autre (1998), Le Temps du crédit (2002) et Les Promesses de l'oeuvre (2003).