Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Door een staking bij bpost kan je online bestelling op dit moment iets langer onderweg zijn dan voorzien. Dringend iets nodig? Onze winkels ontvangen jou met open armen!
Afhalen na 1 uur in een winkel met voorraad
Gratis thuislevering in België vanaf € 30
Ruim aanbod met 7 miljoen producten
Door een staking bij bpost kan je online bestelling op dit moment iets langer onderweg zijn dan voorzien. Dringend iets nodig? Onze winkels ontvangen jou met open armen!
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
L’amitié d’un très jeune garçon, puis d’un jeune homme, pour une dame, très belle certes, admirable interprète, et initiatrice pour lui de l’univers du lied, peut éveiller des soupçons, rappeler un thème déjà utilisé. Qu’on se rassure : “Je n’étais pas Harold, nous dit l’auteur. Marine n’était pas Maud.” Nom prédestiné s’il en fut. Liant cette trilogie essentielle, Mer Marine Musique, à l’unicité d’un lieu privilégié : propriété en gradins sur la rade de Toulon à la pointe du Cap Brun. Ce sont donc, de 1924 à 1937, sur ce Mont-du-Soleil propice aux enchantements, douze étés filés à la suite comme s’ils ne formaient qu’une seule et même saison. Point fixe de cette grande utopie estivale et axe de la métamorphose de l’enfant poussé à son insu vers l’âge d’homme. En quel autre lieu vaudrait-il la peine de vivre ? Entre la musique et la mer, un vieil harmonium et un canot, le garçon s’enferme dans cette vision. Pour Bourniquel, monde aussi clos que celui du Lac. En vérité, grande serre tropicale. Une telle halte ne saurait être définitive. La réponse se trouve dans un des lieder que chante Marine d’Autigny, ce poème de Mathilde Wesendonck mis en musique par Wagner, la Serre, et dans lequel s’annonce un des thèmes de Tristan : “... Nous vivons dans la lumière et la splendeur, mais notre patrie, notre demeure n’est pas d’ici.” Toute cette beauté mise en réserve ne peut indéfiniment débouter la réalité du temps, ses malédictions et ses appels. Du jardin enchanté il ne restera que le souvenir d’une voix, des images aussi indétachables que le retour de la vague. Chronologiquement, chez Camille Bourniquel, cette cité du soleil fait suite à la cité des ombres précédemment évoquée, mais sans en rejeter tout à fait les fascinations et les phantasmes.