Au cœur du monde de Dagerman règne la peur. Elle nous saute au visage dès les premières pages du livre. Le serpent est la matérialisation de cette peur : il y a le serpent capturé par Bill, soldat de deuxième classe, et qui lui sert à s'imposer à son entourage ; il y a le serpent qui, rapporté à la caserne par un des soldats, s'échappe de sa prison et plonge dans la terreur la poignée d'hommes restés dans cet immense bâtiment poussiéreux et vide après le départ du régiment aux grandes manœuvres. Est-ce le même ? Cela n'a guère d'importance. Seule importe sa présence, la présence de la peur... Une œuvre angoissée.
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