Le sens du surnaturel
Dans cette troisième édition revue et augmentée du Sens du surnaturel, l'auteur tente de répondre à la question chère au pape Benoît XVI : comment concilier foi et raison, grâce et liberté ? Or, depuis trois siècles, théologiens et philosophes s'accordent à refuser toute continuité entre le naturel et le surnaturel.
Pour Jean Borella, ce n'est rien moins qu'enfermer l'homme dans une autonomie illusoire, source des « humanismes totalitaires » d'hier et d'aujourd'hui, où l'humain, à force de n'être qu'un singe évolué, devient moins que l'animal. Car « l'homme est une créature ordonnée à devenir Dieu », rappelle l'auteur, en citant saint Grégoire de Nazianze.
Dès lors, plutôt qu'« animal raisonnable », c'est « image de Dieu » qui définit l'homme, une image appelée à la pleine ressemblance avec son modèle par la foi dans le Christ. C'est toute l'aventure chrétienne, et l'objet de ce texte, de le rappeler.
Celui-ci est complété par un bref essai, initialement publié à part, symbolisme et réalité, dans lequel l'auteur s'efforce de rendre brièvement compte de ce qui l'a guidé dans sa réflexion de toute une vie sur le symbolisme sacré.
En effet, l'homme moderne qui s'efforce d'adhérer à la révélation chrétienne est, en raison des certitudes scientifiques qu'on lui a inculquées et de la mentalité qui en découle, dans une extraordinaire difficulté à croire à la vérité des faits sacrés rapportés dans l'Ancien et le Nouveau Testament et enseignés par l'Église.
Que peut signifier « monter au ciel » - comme dans l'Ascension du Christ ou l'Assomption de Marie - à une époque où le ciel est investi par les sondes spatiales et où l'oeil des télescopes ne semble rencontrer qu'une universelle absence ? Tel est le défi que l'auteur a tenté de relever spéculativement et dont il s'explique ici.
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