
Le Royaume-Uni face à l'euro
De la prudence à l'hostilité
Aujourd'hui, il est totalement irréaliste d'imaginer toute perspective d'adhésion de la Grande-Bretagne à la zone euro dans un avenir proche. En témoigne l'attitude très peu coopérative du gouvernement britannique lors du sommet européen de Bruxelles de décembre 2011.
Pourtant, il y a plus de dix ans, Tony Blair promettait un changement radical de politique sur cette question. N'oublions pas qu'avant son arrivée au pouvoir en mai 1997, et même au cours des premières années de ses gouvernements, il avait laissé entendre qu'il adopterait un ton plus positif que les précédents gouvernements conservateurs, envisageant même une adhésion à la monnaie unique dans les années à venir.
Pourquoi la Grande-Bretagne ne fait-elle donc toujours pas partie de la zone euro aujourd'hui ? Et surtout pourquoi Tony Blair n'a-t-il pas pris la décision d'organiser un référendum sur cette question au cours des dix années pendant lesquelles il a été à la tête du pays ?
Cet ouvrage répond à ces questions en examinant successivement la ligne de conduite des principaux partis politiques britanniques (travaillistes, conservateurs, libéraux-démocrates), de la société (milieux d'affaire, syndicats, opinion publique et presse) ainsi que des nations périphériques (Écosse, pays de Galles et Irlande du Nord) vis-à-vis de l'euro.
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