
Un titre pascalien pour un désespoir non perdu. Anna Akhmatova, partie prenante de son peuple et de sa langue, déterminée à écrire pour elle-même, pour tous et pour tout. Le Roseau, donné ici pour la première fois dans son intégralité en traduction française, se termine par le Requiem, un chant des morts au sillage de vie :
Que le pigeon de l'in pace roucoule au loin
Et que les lents bateaux glissent sur la Neva.
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