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Pourquoi le roman québécois est-il si peu lu et reconnu à l’étranger, alors qu’à nous, il a tant à dire et paraît si précieux ? Qu’est-ce qui fait que même les œuvres les plus fortes de notre tradition romanesque ne réussissent à parler qu’à nous et à presque personne d’autre ? Et de quoi nous parlent-elles exactement, ces œuvres, dont ne parlent pas celles qui viennent d’ailleurs ? Bref, en quoi consiste la vraie singularité du roman québécois ?
Des « Anciens Canadiens » aux « Histoires de déserteurs » d’André Major, de « Maria Chapdelaine » et « Trente arpents » à « Poussière sur la ville » et « Une saison dans la vie d’Emmanuel », sans oublier les œuvres de Gabrielle Roy, Réjean Ducharme, Hubert Aquin ou Jacques Poulin, ce que le roman québécois, à travers la diversité de ses formes et de ses sujets, a de tout à fait unique, constate Isabelle Daunais, c’est l’expérience existentielle particulière sur laquelle il repose et qu’il ne cesse d’illustrer et d’interroger inlassablement. Cette expérience, toujours renouvelée et cependant toujours la même quels que soient le contexte ou l’époque, c’est celle de l’impossibilité de toute aventure réelle dans un monde soumis au régime de l’idylle, c’est-à-dire un monde à l’abri du monde, préservé depuis toujours des conflits, des transformations, des risques et des surprises de l’Histoire. Comment, dans un monde pareil, le roman (qui depuis toujours se nourrit d’aventure) demeure-t-il possible ? Isabelle Daunais montre qu’il le demeure en continuant de faire ce que fait tout roman digne de ce nom : éclairer la réalité d’un tel monde, la suivre jusque dans ses derniers retranchements, afin « de nous éclairer sur nous-mêmes comme aucune autre forme de savoir ou de connaissance n’y parvient ».