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Sur les routes du Tour de France, la rencontre d’un jeune garçon et d’un vieux motard au guidon de Daisybelle, sa moto side-car...
« Des voitures officielles nous dépassaient en filant à toute allure vers l’arrivée. Nous nous engageâmes donc en ouvreur de route sur la Daisybelle qui brillait, qui pétaradait, qui... Sans compter que l’allure du pilote portant des lunettes et une combinaison jaune, une tenue digne de Fantômas, ainsi que la dégaine du môme accroché derrière donnaient à cet équipage un look rétro du plus bel effet. Les gens qui nous voyaient passer croyaient à une attraction. Ils applaudissaient, les parents tiraient les gamins et leur montraient notre équipage. Rétrospectivement, je crois, que pris dans cette ambiance, j’ai dû saluer la foule comme une star. « C’est moi, oui, c’est moi, le gars Louis Hortiz, de la 4eme C du collège Marcel Cachin ! » Gonflé d’orgueil, important, reconnu. Je ne faisais pas le fier, j’étais fier ! « Oui, c’est moi, Loulou, le frère de Lucette. » Piètres titres de gloire. Mais à ce moment précis, j’étais Jules César de retour de Gaule triomphant dans Rome, j’étais Jeanne d’Arc entrant dans Orléans, j’étais Charles Lindbergh paradant dans les rues de Manhattan. J’en ris aujourd’hui. »
Dans cette évocation du Tour de France de son enfance, Max Obione, avec l’allant de son style imagé et vivant, nous restitue à travers la relation d’un enfant de 10 ans et d’un vieux grincheux ce qu’était cette grande compétition sportive avant la sponsorisation marchande, au temps de la télévision en noir et blanc et des équipes nationales et régionales. Une aventure souriante à deux doigts de verser dans le crime, pour les amoureux du Tour, de 8 à 108 ans.
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