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Paris, 9 novembre 1422 : un long cortège conduit à son tombeau le roi Charles VI auquel la postérité accordera le nom de « Charles VI le fou ».Pendant que sa dépouille traverse la ville, ceux qui l’ont connu se souviennent et surtout les femmes qui l’ont accompagné. Christine de Pisan, la petite fille qui à l’Hôtel Saint-Paul jouait avec le dauphin, Isabeau de Bavière, sa femme, Odette de Champdivers, la compagne des dix-huit dernières années de sa vie. « Le roi est absent » fut la phrase la plus fréquemment prononcée pendant le règne de Charles VI … mais qui était-il ? Roi, fou, brutal ? Homme intègre ? Chevalier dépassé par l’immensité de son rêve ? A moins qu’il ne soit qu’un homme, comme tout humain pétri d’ombre et de lumière. En fond de tableau, une guerre étrangère qui s’éternise, une guerre civile encore plus cruelle. Et puis, encerclant le roi malade, une galerie de personnages oppressants : des oncles, un frère, des cousins, avides d’honneurs et d’argent, animés de passions destructrices. Charles VI, éternel « absent », est au centre du roman. En nous brossant son portrait, les deux femmes de sa vie nous livrent aussi le leur. Isabeau, la reine longtemps décriée par les historiens, et Odette, dont on sait si peu de choses qu’elle fut parfois caricaturée, y prend toute la dimension qu’un amour profond lui a donné.