En ce début du XXIe siècle, les « réveils religieux » que l'on constate en diverses régions du monde, y compris dans nos pays occidentaux, inquiètent nombre de nos contemporains. Il faut reconnaître que les religions - toutes les religions - peuvent devenir redoutables quand le nom de Dieu est utilisé abusivement par des individus ou des groupes sectaires, fanatiques et plus ou moins politisés.
Faudrait-il, pour autant, se résigner à voir nos sociétés européennes s'installer dans un confortable bien-être matériel, indifférentes aux réalités vécues dans les autres continents et privées des horizons spirituels qu'offrent les grandes religions depuis tant de siècles ?
Benoît XVI le rappelle souvent : pour connaître le véritable sens de leur vie en ce monde, les hommes doivent découvrir que Dieu est la source et le terme ultime de toutes les valeurs humaines.
Cependant, le Saint-Père le rappelle, pour que les croyants puissent « témoigner ensemble de la dimension religieuse de l'existence », il faut que s'établisse et s'approfondisse entre eux « un dialogue sincère et respectueux, fondé sur une connaissance toujours plus vraie qui, avec joie, reconnaît les valeurs religieuses que nous avons en commun et qui, avec loyauté, respecte les différences ».
Conçu dans cette perspective, le retour du religieux, bien loin d'être un péril, est un grand espoir.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.