Dans cet ouvrage, l'auteur montre que l'écologie radicale, prise dans sa globalité, est profondément antichrétienne, le christianisme étant à l'origine, selon les partisans de cette écologie, de la rupture du lien entre humanité et nature. A contrario, elle est empreinte de sympathie, voire plus, pour le paganisme, cette spiritualité, respectant, selon les mêmes, ce lien. De cet intérêt pour le paganisme découle une conception cohérente du monde, de nature romantique, rejetant l'Occident et les valeurs libérales (comprises dans leur acception politique et philosophique). Au terme de son analyse l'auteur montre, malgré le procès à charge organisé par les écologistes radicaux, que le christianisme, dans ses variantes catholiques, protestantes et orthodoxes, a réfléchi à une écologie conciliant foi et respect de la nature.
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