Il n'a pas vraiment de nom ; il emprunte,
chourave serait plus exact, le badge
d'un employé du musée, François Larcin,
joli nom pour un SDF de l'âme qui vient
chercher refuge entre Fragonard et
Delacroix, la Victoire de Samothrace
et Jean-François Millet. Il cherche un
endroit pour crécher, drague les touristes,
fait les poches du vestiaire, seulement
les adultes, pas s'en prendre aux enfants !
Grâce à lui, on vit le quotidien du plus
grand musée du monde. C'est dans
cet univers sublime et mystérieux qu'il a
décidé de vivre, en clandestin !
Un regard à la Doisneau, des inventaires
à la Prévert. Nous sommes les témoins
bienveillants d'une arnaque sentimentale :
celle qui consiste à s'approprier l'histoire
de l'art pour comprendre la beauté
du monde par-delà sa noirceur quotidienne.
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