Un essai littéraire inédit et polémique.
Dans Le Regard et l'écrit, V.S. Naipaul promène son regard terriblement lucide de l'Angleterre à l'Inde, de la naissance à la vie adulte, de l'innocence à la désillusion, de la pauvreté à la fortune, et devient, une fois encore, professeur d'écriture et de vie. Son école ? C'est la rue devant la maison de sa grand-mère, le trottoir, les pauvres, les Indiens déracinés, minorité à l'intérieur de la minorité, déchus parmi les déchus : « Ce sont eux qui m'offrirent mon premier livre. » Il écrit sur le vif, à vif. Sur Derek Walcott, l'autre poète des Caraïbes, sur l'Angleterre aristocratique d'Anthony Powell (« l'échec est retentissant », dit-il, ingrat car le grand écrivain avait salué son premier roman !) ; sur Flaubert, l'énervant et superbe Naipaul écrit ici des phrases définitives. Tantôt d'une modestie ombreuse, tantôt d'un orgueil blessé, hors de son « Inde paysanne transplantée », il cogne et s'agace. La fin de ce livre polémique met en cause l'Inde de Gandhi, « ce petit homme émacié », et après : « l'Inde est dure et matérialiste ». A dix-sept ans, dans sa correspondance avec ce père si présent et absent, il ne disait pas grand-chose d'autre. V.S. Naipaul visait déjà juste, ce que le présent essai confirme, dans un style altier et élégant.
« Un livre d'une valeur inestimable. »
The Times Literary Supplement
« Il est quelque peu surprenant de découvrir une relation qui révèle un amour sincère, né d'une ambition partagée. »
The Financial Times
« Un livre à la fois réconfortant et terriblement triste. »
The Sunday Telegraph
« Ressort de cet ouvrage l'héroïsme dont il faut faire montre pour croire en soi, malgré des circonstances usantes. »
The Independent
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