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Le sous-développement ne peut être expliqué en soi. Toute tentative d’étudier le sous-développement en l’automatisant, en le séparant de l’évolution de l’économie mondiale, des besoins et nécessités de ses centres dominants, est voué d’emblée à l’échec, car elle élude le problème essentiel : celui de sa genèse. Pour Pierre Salama, l’accumulation du capital dans les économies du centre a un rôle surdéterminant. Les conditions dans lesquelles elle se réalise, les crises qu’elle connaît et la difficulté qu’elle peut avoir pour se reproduire, sont à l’origine des modifications des liens avec les économies de la périphérie. C’est pourquoi l’étude de l’accumulation du capital dans les économies du centre, des conditions de sa réalisation, apparaît comme essentielle pour une analyse scientifique de l’évolution des économies de la périphérie. L’objet de ce livre est donc de tenter d’analyser le caractère contradictoire du procès de l’accumulation du capital. Cette accumulation du capital — à l’échelle mondiale — a des effets différents selon le pôle (centre, périphérie) où elle se déroule. Ses effets diffèrent, tant au niveau de la répartition des revenus, qu’au niveau de la formation d’emplois productifs. Dans ces conditions, la reproduction élargie du capital « national » s’avère de plus en plus difficile. Le procès de l’accumulation du capital « national » trouve, dès lors, sa spécialité dans la production rapide de ses propres limites. Les difficultés croissantes d’accumuler de manière autonome le capital — une fois la crise du capitalisme mondial surmontée — effritent, puis sapent, les assises mêmes sur lesquelles reposait la bourgeoisie nationale. Au prix de convulsions multiples, la bourgeoisie nationale se transforme, progressivement, en bourgeoisie associée à l’impérialisme. L’exacerbation des contradictions fournira cependant la base objective au développement de la lutte de classes. (Extrait de l’introduction de l’auteur).