« C'est par le ciel que les arbres se tiennent debout dans mon regard et ce vert que je connais tant qui tant déborde de ma fenêtre comme les mirages débordent de nos yeux dans le désert »
Le choix de l'éditeur
Un an après la publication d'Une île en terre, Yvon Le Men nous offre le second volume de sa trilogie, Le poids d'un nuage. L'heure n'est plus à l'espace clos de l'enfance, aux parents, aux voisins, mais aux fenêtres que l'on ouvre, aux portes que l'on pousse, aux vastes horizons que le regard embrasse. L'oiseau ne chante plus sur son arbre généalogique, il vole désormais à la rencontre du monde. « On grandit... On s'ouvre au dehors », écrit le poète dans les premières lignes du livre. Et de raconter cette ouverture qui passe par les paysages : ceux qui dessinent le ciel et la mer de Bretagne, les rivières, les visages ; plus encore peut-être, ceux que les peintres ont imagés ou rêvés, que les écrivains ont nommés et animés. Et que l'éditeur que je suis a semés sur des pages blanches pour que des yeux avides de récoltes s'en emparent.
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