L'un, Claude Legrand, poétise avec des couleurs et des pinceaux, l'autre, Jacques Viallebesset, avec des mots et une plume, mais les deux sont poètes puisque chacun donne à voir le réel sous une autre de ses laces que celle que l'on voit communément.
D'abord, il y a, sous ie regard de chacun, ces paysages de « grand air », cet air tout bleu, qui passe avec les caravanes de nuages poussés par le vent, ces longues prairies herbeuses, l'eau qui bruisse dans l'herbe et ces arbres qui écrivent une calligraphie inconnue dans le ciel : ce sont les hauts plateaux du Cézallier.
Puis leur regard, qui dialogue, se pose ; il transmute, par l'alchimie créatrice, le réel... Nous entrons alors dans le pays de l'imaginaire, ce « pays où l'on n'arrive jamais » parce que nous le portons en nous.
Peut alors se lever Le plain-chant des hautes terres.
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