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Le phénomène de « zombification » a fait l’objet de nombreuses hypothèses. Attribué d’abord à l’imagination fertile du peuple haïtien, il suscite depuis les années soixante la curiosité de prestigieux organes de presse. Un médecin haïtien, le docteur L. Douyon, un clinicien canadien, le docteur N. Kline, et le botaniste américain W. Davis avaient reconnu dans la tetradotoxine une substance chimique susceptible d’induire une paralysie du système nerveux : tentative d’explication scientifique d’un phénomène à perspective purement magique. Yves Saint-Gérard, lui-même médecin, a fait place dans son ouvrage à l’ensemble de ses observations et réflexions cliniques, psychosociales, culturelles, qui ne sauraient éliminer toutes contradictions et lacunes. Les composantes médicales, sociales et politiques du phénomène se trouvent ainsi intégrées dans une synthèse qui tient compte des faits et des mythes, et dans une réalité que l’auteur refuse obstinément de parceller afin de vulgariser sans simplifier, d’approfondir sans dérouter. La clarté de l’exposé et le sérieux de la documentation soutiennent et stimulent à tout moment l’effort de compréhension. Le lecteur parvient ainsi à dissocier les zombis-esclaves ou morts vivants des zombis-symboles ou fantômes, distinction essentielle qui remet en cause le processus identificatoire post-colonial.